Je suis A TTER REE...

Je suis du genre prévoyante et je voulais me rendre compte un petit peu du prix des loyers dans les environs de la ville de banlieue parisienne où je vais passer un entretien.

Et je vois que pour le loyer que je paye actuellement, on me loue un "appartement" de 10 m2!!!

C'est quoi ce pays où on lou des cagibis pour 400 euros!!!

On est dans un monde de fous!!! Je refuse d'entrer dans ce système là...

Donc je postulerai partout mais plus dans la région parisienne.

Je vais aller à l'entretien mais franchement je ne vois pas bien où est l'intérêt pour moi de payer un studio minuscule qui va me prendre quasiment la moitié de ma paye...

Je veux progresser dans ma vie pas "survivre"...

Je vis actuellement dans un T1 bis avec une terrasse de 12m2... Mon appart est neuf. Je suis la 1e locataire.

C'est peut être con mais je refuse de sacrifier ce que j'ai déjà acquis... Ma conversation avec un ange m'a permis d'y voir plus clair.

Je vais arrêter de me débattre.... J'ai quatre autres candidatures en cours dans la région parisienne. Et vu ce que je viens de réaliser, je n'ai plus aucune motivation pour qu'elles fonctionnent

Je ne comprends comment les gens arrivent à vivre correctement à Paris avec des loyers pareils!! C'est indécent de pratiquer de tels prix!!

Je ne suis pas surprise. Je sais que mon CV est intéressant. J'ai eu un entretien au 3/4 des postes où j'ai postulé. Mais à chaque fois ça ne marche pas.

Là c'est la deuxième fois de ma vie que je vais passer un entretien à reculons.

Là je n'ai pas le choix. Je dois bosser. Et ça veut dire tout recommencer à zéro. Et ça veut dire encore une fois, laisser quelqu'un qui .....

Parenthèse parce que c'est compliqué et même si tristemnt simple. C'est le chaos complet dans ma tête à son sujet. AG1  (ange gardien n°1 faut suivre un peu les loulous) me dit de ne pas me faire d'illusions, qu'il m'aime bien mais c'est tout... Donc au vu de mon ressenti et de son avis, je me résous plus ou moins à ce que nous deux ce soit fini quand je trouverai un boulot. Les relations à distance je n'y crois pas et nous somme très  très trèèèèèèèèèèèèèèèèèès loin de :  "si tu déménages je te suis"

Donc je vais encore TOUT recommencer si je pars. Laisser mes amis que je ne verrai que quand je reviendrais dans le coin. Laisser mon "mec"...

Je suis dégoutée. Ce concours je l'ai tellement voulu.. Et maintenant je suis complètement atterrée de devoir une fois de plus "sacrifier" ma vie privée pour ma vie professionnelle.

Et je ne lacherai pas. Je n'ai pas attendu tout ce temps pour avoir ce concours pour laisser tomber maintenant que je l'ai obtenu

PUTAIN DE VIE A LA CON!!! Je me connais, le jour où je vais devoir partir ça va m'arracher les tripes comme il y a 5 ans...

Et ça ne me réjouis pas du tout alors que ça le devrai  parce que j'aurai enfin atteint un des objectifs les plus importants pour moi......

photo : asolumentfemme.com

L'année dernière, au mois de décembre j'ai décidé d'assumer mon corps et mon statut de femme de plus de 30 ans.

Je me suis fait faire un percing au nombril (qui n'a pas tenu, je suis obligée de recommencer grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr) et je me suis fait épiler le maillot quasi intégral. (Ouais on assume chacun à sa façon, moue sarcastique)

Autant vous le dire, ce ne fut pas une partie de plaisir dans les deux cas mais j'étais très satisfaite du résultat. Mes amants l'étaient aussi d'ailleurs et les spectateurs de mes shows également (pour arrêter les ragots je n'en ai eu que 4 (des spectateurs pas des amants) et le plus assidu était F.).

L'inconvénient de l'épilation est que quand ça repouse c'est beaucoup moins joli. Je vous le rappelle quasi intégral signifie que je l'ai un triangle de poil assez court au dessus de ma vulve (style panneau signalétique "C'est ici que ça se passe"... sourire espiègle).

Et n'ayant pas les moyens d'aller chez l'esthéticienne ce mois ci et n'ayant pas du tout envie de ressembler à un yéti (bon j'exagère un peu mais je ne trouvais pas ça mignon du tout), j'ai pris mon courage à deux mains et empoigner mon épilateur (nan ce n'est pas le féminin d'esthéticienne sourire malicieux).

Les filles vous savez de quoi je parle. Cette machine que l'on dit infernale et qui "arrache les poils à la base avec ses mutitudes de petites pinces " (z'avez vu comme je fais bien la voix off des pubs? sourire hilare), ne m'avait encore servi que pour le maillot (pas le quasi intégral suivez un peu!!!!)

Et ben là, en y allant petit à petit, j'ai réussi mon épilation semi intégrale (ouais elle pas quasi parce que je ne me voyais pas utiliser mon épilateur sur mes lèvres faut pas pousser non plus) (les mecs je vous sens largués là c'est pas grave, imaginez un minou épilé et vous comprendrez sourire mutin).

Je suis fière de moi mais on m'aurait dit ça quand il y a seulement un an, j'aurai crié d'horreur. Comme quoi quand on veut être belle, on est peut faire pas mal de choses qui nous semblaient insensées ... sourire mutin.

Alors je vous le dis tout de suite, il ne s'agit pas d'un énième post sur le terrorisme (vive les mots clés , ce qui cherche sur ce sujet vous pouvez zapper).

La bombe dont il s'agit c'est moi.

Entendez le mot "sexuelle" comme qualificatif car c'est bien de ça dont il s'agit.

Je suis régulièrement abordé par des types louches quand j'attend tranquillement de prendre mon bus. A pied ou en bagnole, rien ne leur fait peur... D'ailleurs la seule exception a été mon tigre.

Les autres se sont tous conduit comme des pervers, m'invitant à monter dans leur voiture pour "faire connaissance" ou me proposant d'aller "bavarder" ailleurs.

Mais hier j'ai décroché le pompon. J'étais tranquillement en train d'attendre mon bus comme d'hab, j'étais un peu sur mon 31 car j'ai pris un abonnement au théâtre de ma ville en juin et là justement j'y allais. Quand je dis un peu, c'est juste que j'étais habillée sobre et un peu classe, pantalon prune, pull à col asymétrique noir, petites chaussures noires à la mode. J'étais pas maquillée mais parfumée (je plante les décor! je vous vois là bas les ceusses qui baillent.... sourire espiègle).

Et c'est là que dbarque un type qui se plante devant les horaires puis me demande avec un grand sourire "Vous auriez l'heure s'il vous plait". Là 1e erreur, mon éducation et mon boulot m'ont donné l'habitude de répondre par un sourire quand on me sourit...
Le bonhomme a du se sentir encouragé car il commence à me sortir des banalités "Il en passe souvent des bus?"
-A cette heure ci tous les 1/4 d'heure, mais je viens de rater le précédent.
-Heureusement qu'il fait bon en ce moment
-Oui c'est sur.. (là j'ai répondu un plus froidement parce qu'il commençait à me gonfler)

Le type semble nerveux il s'assied à côté de moi puis se relève. Je ne regarde pas dans sa direction pour ne pas l'encourager mais le surveille du coin de l'oeil. Je le trouve un peu trop nerveux.

Il s'éloigne un peu de l'arrêt de bus puis revient et là se plante à ma gauche. Et soudian j'entends le tissu de son anorak frotter de façon bizarre. Et du coin de l'oeil je constate que le type se frotte........ (et oui vous avez bien deviné, je vous le donne en mille moue sarcastique) IL SE FROTTE AU NIVEAU DE LA BRAGUETTE!!!

En moi je me dis j'hallucine, j'ai mal apercu mais comme fait exprès il recommence!!!!! Je ne tourne pas la tête vers lui mais de l'autre côté faignant l'indifférence et regardant obstinément l'affiche de Nouvelles Frontière vantant un voyage soit disant pas cher pour Agadir. Le type se déplace et recommence son manège mais je regarde obstinément devant moi puis de l'autre côté.

 Je ne dis pas un mot parce que je me sens sur le point d'exploser et la rue est déserte. Pas sur que si je me mets à l'insulter le type ne m'agresse pas... Il se déplace à nouveau deux fois et moi on dirait que je regarde un match à Roland Garros à chaque fois sourire ironique.

Finalement le bus se pointe au loin et je me rends compte au moment où je me lève pour faire signe que le mec s'est barré.... Si j'avais eu des doutes, là je n'en avais plus... Je l'avais vu disparaitre  à côté de l'arrêt de bus une deuxième fois et je me demandais avec inquiétude si il n'était pas aller se dépoiler un peu plus que le 1e fois.... En fait il avait du voir le bus de loin et se carapater à toute vitesse.....

Je ne sais pas pourquoi j'attire les pervers à ce point... Il faudrait qu'on m'explique parce que là je me pose des questions.... sourire sarcastique

Alors les loulous ça commence à bien faire.....

Ce n'est pas parce que je joue le clown de service depuis le début de mon blogg que je n'ai pas le droit d'avoir des passages à vide.

Je vais vous raconter une histoire.

Il était une fois une panthère qui aimait bien son boulot et le faisait consciencieusement, tranquille dans son coin. Les aléas de la vie ont fait qu'elle a du changer d'annexe . En effet là où elle bossait, il y avait deux annexes. Etant de nature plutot cool, elle n'y voyait pas d'inconvénient mais la méchante reine adjointe de la nouvelle annexe ne l'entendait pas de cette oreille.

Elle tempêta auprès des collègues de la panthère sachant très bien que ses dernières feraient passer le mot. Elle se fendit même d'un discours tellement perfide qu'en gros, elle était venu dire à la panthère qu'elle la considérait incompétente et ne voulait pas d'elle dans son annexe.

Le choc fut un peu rude mais la panthère n'en prit pas ombrage et  prit ses fonctions à la date prévue.

Ce qu'elle n'avait pas prévu c'est que son inconscient était moins solide qu'elle ne le pensait...

Bref, je repasse à la 1ere personne.

Je me suis bloquée le dos à cause de cette connasse qui passait son temps à me dire par sous entendu que j'étais une grosse nulle. La violence sur le lieu de travail n'étant pas du meilleur effet, au lieu de pousser un coup de gueule, j'ai pris sur moi. Et j'en ai eu plein le dos.

Je me suis retrouvée pliée en deux de douleur pendant un mois et demi.
Et un jour, je me suis réveillée parce que j'avais l'impression que mon lit était devenu une machine à laver. Je me suis trainée tant bien que mal jusqu'à ma salle de bain pour vomir. En voulant me rincer le visage j'ai failli me fracasser le crâne  contre mon lavabo. J'ai du attendre 15 minutes que la pièce arrête de danser la samba pour aller à quattre pattes chercher mon téléphone pour appeler mon médecin et ma mère.

J'ai passé deux mois et demi à marcher comme si j'étais bourrée parce que je n'avais plus d'équilibre. Une nuit sur trois je me réveillais pour aller vomir mes tripes avec violence à quattre pattes parce que je ne tenais pas debout. Pendant ces 90 jours il y a bien eu un mois et demi où j'avais besoin que quelqu'un me soutienne pour marcher.  Et j'avais toujours mal au dos.

J'ai vu un ORL puis un neurologue. J'ai passé trois IRM. On a évoqué une inflammation du cerveau (ne me demandez pas ce que ça veut dire, on n'a jamais voulu me donner de détail). Il s'est avéré que j'avais chopé une super infection ORL  au début de mon contrat dans la nouvelle annexe parce que j'avais repris le boulot trop tot. Ca  s'appelle une neuronite et affectait mon équilibre.

Pendant ces 4 mois j'ai épuisé mes droits à l'arrêt maladie, je me suis retrouvée au bout d'un mois avec la moitié de ma paye et le dernier mois de ma maladie à vivre avec 200 euros au lieu de 1200.

Quand je suis revenue au boulot, on m'a fait comprendre qu'on pensait que j'avais pris des vacances...

Je viens de perdre mon boulot à cause de cet arrêt maladie et ceux qui ont suivi cette année là, pour mon dos bloqué, en partie à cause d'une connasse qui ne me blairait pas.

 Alors oui je suis amère et oui j'ai les boules et oui au lieu de rester la gentille Khalya qui la boucle, je l'ouvre et je dis que y'a des trucs qui me gave.

Ma vie n'a rien de rose et ce n'est pas parce que j'ai pris l'habitude d'en parler au 3e degré ici, que je vais me priver maintenant de faire part de mon amertume.

Ne venez pas me dire que je fais de ma vie ce que je veux... Je n'ai pas demandé à passer 4 mois d'enfer à me demander si j'allais survivre. Je n'ai pas voulu que mon dos se bloque à m'en faire pleurer pendant des mois. Je n'ai pas demandé qu'on vienne me jeter comme une chaussette sale de mon boulot.

Je vis seule, je suis dans la merde financièrement et j'ai une vie sentimentale de merde.

J'ai l'habitude de l'ouvrir pour dire quand quelque chose ne me plait pas et c'est ce que j'ai fait hier soir.

Le rire chez moi n'est pas toujours gai et souvent je ris pour ne pas pleurer. Parfois le clown laisse tomber le masque et c'est le cas en ce moment.

Voilà maintenant le clown remet son masque et ira blogger ailleurs quand elle n'aura pas envie d'être drôle.