• Rencontrée, hier, une vieille copine qui me sort " Il y a un nouveau coiffeur qui s'est ouvert en ville, ils sont très bien" Déjà que mes soeur dimanche s'était (encore) foutues de moi et ma coiffure défraichie...

    Rencontrée, hier aussi alors que j'allais rejoindre Ex ex ex, ma cousine qui a 13 ans de moins que moi et vient d'avoir un boutd'amour et s'est mariée il y a deux ans. Une de mes soeur au téléphone avec une copine disait "Je ne veux pas faire finir comme une vieille pie et avoir mon premier gosse à 35 ans" Je vais en avoir 33.....

    Croisé un couple en sortant du Flunch qui quitte à mal bouffer allait le faire chez soi avec des potes en emportant 3 pizzas.
    Moi je devais me taper encore une heure de bus pour rentrer parce qu'il était crevé et n'avait pas voulu qu'on se voit au centre ville. Donc je l'avais rejoint pour bouffer, comme tous les petits vieux présents dans la salle, dans cette cafétéria où je me suis jurée de ne pas remettre les pieds.

    Vous allez me dire l'important c'est que comment toi tu te sens , patati patata . Ouais. Vu que mes crises d'urticaires me prennent même le matin maintenant je me sens NULLE NULLE et ARCHINULLE

    Bonne journée les loulous


    19 commentaires
  • Je suis retournée à Paris pour le salon du Livre.

    Toutes mes relations parisiennes étaient occupées donc cela a été un séjour solitaire.

    J'ai eu la chance d'avoir un hotel très sympathique. Je l'ai trouvé sur un site de dernière minute et il s'est avéré que c'est un hotel qui fait partie du programme "Escapades"

    Le salon du Livre c'est comme une patisserie pour moi.
    Il y a tellement de tentations.
    J'ai failli craquer su "Osez les jeux érotiques" et "Osez les conseils d'un gay pour faire l'amour à un homme" au stand de la Musardine.
    J'ai flashé sur un illustrateur et ses illustrations au stand Milan.
    J'ai du me boucher les yeux en passant à coté des éditions BD (pas en vrai hein! Juste mentalement sourire espiègle).
    J'ai discuté avec un auteur de polar charmant et très intéressant au stand Anne Carrère.

    ET..... j'ai bavé.... Je n'ai jamais croisé autant d'hommes séduisants qu'à ce salon. Il y a deux ans, il y avait essentiellement des femmes ou du moins j'en avais l'impression. Cette année, les illustrateurs, auteurs, éditeurs étaient tous plus appétissants les uns que les autres et pas seulement pour leur production....

    D'ailleurs chose étonnante, le stand Harlequin était rempli d'hommes. Mauvais choix à mon avis, car aucune femme n'a envie de montrer son côté cucul la praline  à un homme en s'intéressant à leurs bouquins...

    J'ai profité à fond de ce salon. Parfois, être seule me pesait un peu mais sans plus. Parce qu'en déambulant dans les stands et dans les couloirs du métro, je ne cessais de penser. A mes projets de livres, à mes relations avec les hommes, à mon avenir professionnel, à mes envies d'évolution personnelle et professionnelle, au poids que j'ai envie de perdre.

    Bilan, je ne suis pas malheureuse. Je ne suis pas épanouie. Je suis toujours dans mon cocon. 4 hommes me désirent, trois autres sont prêts à avoir une relation amoureuse avec moi.
    Les 3,  il s'agit de deux de mes ex dont S et de E.

    Les 4 sont F, mon petit démon et mes deux spectateurs de samedi matin.

    En étant sincère avec moi même, je me rends compte que F me plaît vraiment mais j'ai envie de gouter au trois autres....
    J'ai envie de maigrir mais je me rends compte que mon corps tel qu'il est, excite suffisamment des hommes pour qu'ils me désirent ardemment.
    Ma perte de poids, de ce fait, me semble moins urgente à obtenir et je me sens moins désespérée. J'y arriverai à mon rythme...
    Je n'ai pas envie de souffrir alors je me rends disponible pour toute occasion d'aventure charnelle.
    Je ne me sens pas prête pour une histoire un peu plus sérieuse.. J'ai l'impression que mon tour est passé et que je devrais me contenter de ce que je vis en ce moment.
    Bizarrement, ça ne me rends pas malheureuse, je serais même plutot zen..


    5 commentaires
  • J'ai vécu avec un homme coléreux. Les disputes et hurlements dans la voiture à la Chouchou et Loulou comme dans "Un gars, une fille" étaient quasi systématiques. Notamment quand il ne voulait pas suivre mes indications ou quand on se mélangeait les pinceaux avec notre plan.

    Je peux te le dire maintenant Tim, je ne pars jamais quelque part sans avoir plannifié mon trajet deux fois. Mais ça c'est quand je suis seule. Quand je pars en voiture, je décide que c'est le chauffeur le maître à bord.

    Je crois que je vais revenir à mon attitude première de ne pas partir sans un plan. On était juste à côté Tim, vraiment. Mais parler dans un téléphone et te donner des explications en même temps me replonge dans le passé. Et là mon cerveau bloque.

    Plus la personne qui est à côté de moi s'impatiente, plus je reste zen et moins je donne d'indications cohérentes. Mon cerveau se met en mode analyse de le situation, je calme mon chauffeur d'abord.

    Et plus la personne à coté bout et plus je parais zen et détachée. A tel point que l'on pourrait croire que je m'en fous. Je ne m'en fous pas, je gère mon stress et celui de mon chauffeur. Je fais des crisses d'urticaires et je me bloque le dos dès que je suis tendue. Donc j'évite tout simplement de m'énerver quand je ne suis pas seule.

    L'amie chez qui j'étais n'aime pas tourner en voiture non plus. J'attendais simplement que tu me dises , je m'arrête et je ne roule plus.

    Là mon cerveau peut alors prendre les choses en main et ma logique reprend le dessus.

    Je n'étais pas du tout indiférente à comment tu allais rentrer clin d'oeil espiègle. Je réfléchissais à ce que j'allais dire à mes potes pour qu'ils te ramènent à la bonne sortie.

    Je n'aime pas me chamailler avec les gens que j'aime bien pour ce genre de choses.

    Faut que je m'achète un GPRS sourire espiègle.


    3 commentaires
  • Je suis toujours étonnée de ce que j'arrive à faire certains jours.

    Entretien aujourd'hui en début d'après midi pour un poste de titulaire dans la ville des Papes. C'est une ville qui m'a toujours attirée

    Rappelez vous j'ai la grippe. J'ai demandé à mon fameux ex de m'emmener en voiture. J'ai dormi les deux heures du trajet.

    Je me suis trainée au restaurant (très bon d'ailleurs), à côté de la mairie comme une larve. Les neurones en bouillie à peine capable de lire le menu.

    Je me suis trainée jusqu'au batiment où avait lieu l'entretien. Dans la salle d'attente je me dis "Ils vont me prendre pour un mollusque, ça craint".

    On nous fait rentrer tous ensemble. Pour vous dire comme je fonctionne au ralenti je me dis: "Tiens un entretien collectif, c'est pas banal! Mais pourquoi pas..." Nan, c'était juste pour nous présenter le poste. On ressort pour que les entretiens individuels commencent.

    Je m'endors... Si si , je roupillais tranquille pendant que les autres passaient leur entretien (3/4 d'heure). 10 minute avant mon tour j'ouvre les yeux.

    Je rentre dans la salle , souriante , dynamique. Le jury a l'air d'apprécier mes réponses claires concises et détaillées. Je vois des sourires approbateurs. Je parle avec précision et animation, je suis "vivante".

    Je sors de la salle.

    Je me traine jusqu'à la voiture. Je dors pendant tout le trajet du retour (deux heures). Depuis que je suis rentrée je me sens pire quau début de la semaine...

    Je ne comprends même pas où j'ai pris l'énergie que j'ai déployée pendant les 20 minutes de l'entretien...


    votre commentaire
  • Ca y est j'ai décroché la timbale.

    Ma directrice m'a rappelé ce matin après que j'ai appelé pour mon leur dire que j'étais arrêtée toute la semaine.

    Je résume :
    Mon contrat ne sera pas renouvelé en aout si je n'ai pas trouvé de boulot de titulaire d'ici là.
    Mes collègues en ont ras le bol parce que il y en a qui viennent bosser dans des états lamentables. (Au passage je suis allée bosser le dos bloqué il y a deux ans mais ça on ne s'en souvient pas. Je lui ai tout de même signalé)Le sous entendu est que les collègue pensent fortement que je me la coule douce.
    Elle espère fortement que je serais rétablie et que je revienne travailler la semaine prochaine , sous entendu t'as intérêt à te radiner coûte que coûte.

    Je suis en larmes depuis une demi heure. Je me sens tellement nulle que je n'ose même pas appeler mes amis. Alors voilà. Je suis venue déballer ici...


    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique